Saïd Bennajem, entraîneur du Boxing Beats d’Aubervilliers
Propos recueillis par Thierry Raynal | 05 Févr. 2015, 07h00 | MAJ : 05 Févr. 2015, 04h46
(LP/Icon Sport/André Ferreira.)
Par le poing naît l'espoir, de l'espoir naît l'histoire
Propos recueillis par Thierry Raynal | 05 Févr. 2015, 07h00 | MAJ : 05 Févr. 2015, 04h46
Après la passe de quatre titres nationaux obtenus en 2010 à Blois (Loir-et-Cher), fait historique depuis que la boxe féminine existe en France, le Boxing Beats d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) a fait fort ce week-end à La Pommeraye (Maine-et-Loire).
Sous la houlette de Saïd Bennajem, son adjoint Ouazani Sounil et Marcel Denis, le Boxing Beats a de nouveau créé la sensation en qualifiants cinq filles pour les demi-finales du Championnat de France Amateur Seniors qui se dérouleront le week-end prochain à Pessac (Gironde) et Fréjus (Var). La présidente du team Boxing Beats Natacha Lapeyroux, qui fait de la boxe féminine un axe de développement majeur de l’association, peut être fière de la performance des filles du club !
Source : FFB
40 ans après le « combat du siècle » Ali-Foreman à Kinshasa, « Boxing Beats », une salle de boxe réunit des artistes de toutes cultures pour un concert de slam et de poésie à Aubervilliers.
Un combat poids lourds entre Américains à Kinshasa il y a 40 ans jour pour jour prend tout son sens aujourd’hui à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis. (Mohamed Ali et George Foreman s’affrontèrent à Kinshasa pour le titre de champion du monde poids lourds dont Ali est sorti vainqueur par KO au 8e round.)
Boxing Beats, une salle de boxe devient pour une soirée un lieu de spectacle, un ring une scène, les percussions viennent des poings comme de la musique.
A l’icône noire, fière et rebelle, de Mohamed Ali, ont succédé des rappeurs et boxeurs aux origines entremêlées comme leurs références culturelles, peul, rwandaise, haïtienne, congolaise… entre Afrique et Caraïbes, avec le chanteur franco-rwandais Gaël Faye, le slameur franco-peul Souleymane Diamanka, le musicien haïtien Atisso Loko. Ils sont en résonance du combat mythique du 30 octobre 1974.